31 logements locatifs sociaux – Pessac

Le projet réunit 21 logements collectifs et 10 maisons individuelles rue Duluc à Pessac. Le site, complexe, s’insère en profondeur dans un tissu semi-urbain et comporte une zone d’espaces boisés classés à préserver. Le voisinage direct est varié : une école, un bois, des pavillons. L’implantation des bâtiments se veut cohérente par rapport à cet environnement et aux objectifs énergétiques (BBC) : les logements sont tous orientés vers le Sud et traversants, regroupés en collectifs R+2 côté rue et école, et en individuels mitoyens en cœur d’îlot. Des placettes permettent de distiller de l’espace social dans l’ensemble, et les places de stationnement des collectifs sont couvertes par un treille végétalisée. La structure intègre à la fois le bois et le béton, une peau structurelle en ossature bois habillant des planchers et refends maçonnés.

 

Pôle d’équipement du quartier Nansouty (Crèche Malbec) – Bordeaux

La mairie de Bordeaux souhaitait créer un pôle en deux parties sur ce site du quartier Nansouty : la crèche en façade, et la salle de quartier dans un vieil hangar à rénover en fond de parcelle. Le projet propose plutôt de rassembler les équipements côté rue, en un bâtiment unique et composite, à l’échelle du site et tourné vers l’espace public. L’ensemble, inscrit dans la ceinture bâtie de cet ilot typique d’un quartier d’échoppes, laisse place à un jardin généreux dans le fond de parcelle, libéré après démolition du hangar.

La crèche occupe tout le rez-de-chaussée, du jardin à la rue dont elle se protège derrière la bibliothèque en façade. Les autres équipements de quartier (salle polyvalente et mairie de quartier) sont situés à l’étage.

La géométrie de la façade côté place Nansouty permet une transition entre le tissu urbain plutôt bas de la rue Malbec bordée d’échoppes, et celui de la place, plus en hauteur. Son traitement conjugue la pierre en rez-de-chaussée et un système de double peau à l’étage, avec une maille métallique aux reflets blonds qui jouent avec ceux de la pierre bordelaise.

60 logements – Bruges Tasta

L’îlot B.12-1 est situé dans une ZAC dont la première phase a été achevée début 2007. La deuxième phase prévoit un équipement public en BEA avec la Mairie de Bruges, un centre de tourisme de vacances et balnéothérapie, un ensemble de logements sociaux et enfin des logements en accession, objet du présent lot. Sur les 130 logements, MCVD architectes réalise un bâtiment de 60 logements, illustré ci-dessous.
L’approche urbaine et architecturale cherche à proposer un îlot structurant en contraste avec les implantations précédentes, isolées et éloignées des voies. Le terrain, large et carré, est traité au nord et à l’est par l’insertion d’un aménagement paysagé qualitatif incluant les stationnements extérieurs. Cette équerre resserre la partie bâtie qui s’implante en U ouvert vers le Sud, autour d’un espace privatif à l’usage des habitants. Les percées dans l’enceinte bâtie créent des vues sur ce parc, et des échappées depuis ses façades intérieures.

Forum des associations – Bruges

Le Forum des Associations regroupe les locaux de la Maison des Jeunes, de l’Entente Sportive de Bruges, et d’autres associations qui se partagent des locaux communs (grande salle multifonctions, salles de réunions, etc.). L’ensemble est organisé autour d’un hall traversant qui est connecté à la logique d’aménagement des espaces extérieurs, qui prévoit un parvis d’entrée le long de la voie principale, et un parking de l’autre côté du bâtiment. Le budget restreint imposant le recours à une optimisation des principes constructifs, le projet propose un simple bloc maçonné, dont une série d’éléments architecturaux vient rompre la sobriété  : blocs en saillie jouant avec la courbe de la voirie, brise-soleil en ganivelles provocant des jeux de lumière, ou variation des traitements de façade donnant un aspect plus sophistiqué à l’ensemble.

Pôle social – Biscarrosse

Au cœur du centre-bourg de Biscarrosse en pleine mutation urbaine, le projet s’intègre dans cette dynamique de restructuration par sa lisibilité et sa vocation d’aide publique.

Le Pôle Social regroupe plusieurs entités différentes qui doivent cohabiter dans un même bâtiment qui doit être adapté à leurs usages spécifiques dans un environnement confortable, paisible et parfaitement accessible pour tous.

Le programme demande de restructurer lourdement le bâtiment existant dont la surface n’est plus suffisante et de créer une extension pour palier à ce déficit spatial ; prévoyant un phasage de travaux pour assurer la continuité du service public.

Cette demande de restructuration lourde nous a donné l’occasion de repenser et requalifier complètement l’entrée de l’équipement qui était pratiquement invisible depuis la nouvelle esplanade urbaine.

Le projet a consisté à recréer et articuler une nouvelle construction qui se love autour de l’ancien bâtiment :  côté place publique il comprend le parvis et le nouvel accès commun qui deviennent un signal visible et reconnaissable depuis l’espace public ; côté arrière il développe la création d’un bâtiment compact à plusieurs niveaux accueillant les bureaux et les locaux des différents services ; au centre du système, l’ancien bâtiment complétement rénové, s’intègre au schéma de fonctionnement général dans un but de réemploi de l’existant limitant ainsi l’impact environnemental de l’opération.

Le projet cherche à intégrer un système existant en le faisant évoluer, tout en respectant ses caractéristiques premières ; il s’agit de mettre au point un outil efficace, où les conditions de travail et de service sont agréables et optimisées, et où le fonctionnement des services est fortement amélioré dans une cohérence urbaine d’ensemble.

116 logements pour étudiants – ZAC Saint-Jean Belcier – Bordeaux Euratlantique

Ce projet s’inscrit dans le projet global de l’îlot 8.2, emblématique de la ZAC Saint-Jean Belcier, et piloté par l’agence Reichen & Robert qui a conçu l’ensemble de la ZAC dans le cadre de l’OIN Bordeaux Euratlantique.

MCVD architectes était en charge de la moitié sud de l’îlot DE, accueillant une résidence pour étudiants posée sur un socle (parc de stationnement aérien géré par Reichen & Robert), et des commerces au rez-de-chaussée. La conception a donc demandé un travail commun entre les maîtrises d’œuvre, qui avait notamment pour objectif de faire filer des systèmes de façade adaptés aux deux fonctions.

Reprenant l’ordonnancement horizontal prescrit pour la ZAC, le projet propose un jeu de volumes qui répond aux enjeux de signal urbain induits par l’emplacement du site (en proue du VIP, voie douce structurant le quartier). Une verticale forte marquant un angle, et des éléments posés sur le socle planté : un bloc singulier (béton brut) en retrait, un autre rappelant la façade des bureaux sur laquelle il s’aligne côté ouest…

Groupe scolaire Jean Cocteau – Bordeaux Caudéran

Le programme consiste à démolir des anciens bureaux des années 60 et à installer sur le terrain ainsi libéré une école élémentaire avec tous les locaux communs du groupe scolaire qui doivent être partagés avec l’école maternelle existante installée sur le terrain voisin.

Le projet doit donc recréer une logique fonctionnelle d’ensemble et des liaisons lisibles entre plusieurs entités originellement séparées, sur un terrain enclavé loin de la voie publique.

L’implantation des différents corps de bâtiment a suivi la logique fonctionnelle du groupe scolaire : les locaux communs faisant le lien entre la nouvelle école élémentaire et l’école maternelle existante au travers d’un système de « constructions-liaisons » : une voie douce et une galerie protégeant l’accès des usagers depuis la lointaine rue, une grande nef distribuant les flux vers les différents entités de l’équipement, un foyer lieu commun de rencontres et d’échanges et un claustra filant entre et autour des constructions, composé d’épines en béton clair et d’un remplissage en briques ajourées, système se lovant autour du projet pour lui donner une lisibilité et un caractère d’ensemble tout en offrant une protection visuelle et matérielle aux espaces scolaires depuis l’espace public et les terrains adjacents.

Le projet cherche à recréer un équipement public dont l’accès doit servir de signal urbain depuis la rue et accompagner les usagers jusqu’au cœur de l’opération qui se situe sur un terrain enclavé et dont la lisibilité est complètement limitée ; intégrant toutes les fonctions programmatiques dans un souci de rassemblement spatial et dont les différentes entités bâties se lient entre elles par des jeux délicats de pleins et de vides, d’espaces ouverts ou couverts, de masses végétales et de claustra filant et unifiant.

158 logements BBC – Bruges

Le terrain est situé à Bruges sur l’emplacement de l’ancien Camping des Lierres, en contrebas de la rue Maumey. Il s’agit de la reprise d’une opération restée en suspens, qui prévoyait à l’origine 190 logements privés sur un site très contraint. MCVD architectes a accompagné le maître d’ouvrage dans ses concertations avec la ville, et proposé ce projet de 118 logements en promotion privée et 40 logements sociaux, qui laisse plus de place aux arbres existants.
Les difficultés principales étaient liées à l’implantation des bâtiments sur un site à la géométrie particulière, et aux contraintes multiples (bandes latérales à planter, voisinage de voies ferrées, niveaux de la nappe phréatique…). Par ailleurs la municipalité s’est montrée plus exigeante que le PLU en matière de nombre de places de stationnement. Les aménagements extérieurs ont ainsi été optimisés pour favoriser la conservation d’espaces verts, et les bâtiments ont été éloignés au maximum les uns des autres pour limiter l’effet de densité.
Les logements bénéficient tous d’un espace extérieur généreux sous forme de loggias ou de terrasses, ces dernières étant pour la plupart traitées avec une structure externe et des claustras en bois.

Maison des services au public – Saint André de Cubzac

Le projet de la MSAP a pour objectif de favoriser l’accès aux services publics à tous les habitants du cubzaguais. Cet esprit d’accueil se traduit par une lisibilité de l’architecture et des parcours, et une visibilité des services et de leur communication.

L’ensemble architectural et paysager cherche, par sa morphologie mêlant toits en pente, terrasses plantées et rapports d’échelle particuliers, à proposer une interprétation de la maison qui accueille et abrite, attractive et rassurante. Cette référence domestique s’exprime dans un langage architectural contemporain suffisamment singulier pour donner une image spécifique dans le paysage très commercial de la ZAC.

L’implantation est le résultat d’une recherche d’orientations favorables pour l’ensemble des locaux intérieurs, d’une compacité maximale pour garantir l’optimisation des dépenses énergétiques et de possibilités de développements futurs du site.

Le tout est inséré dans un projet paysager d’ensemble : un retrait depuis l’avenue laisse place à une pinède dont la densité diminue aux abords du parvis pour piétons, planté d’un alignement d’arbres fleuris, qui mène vers l’entrée principale du bâtiment, abritée sous un porche qui se prolonge vers le hall d’accueil. Il se connecte aussi à une bande paysagée qui constitue un tampon entre façade et parking, et qui est parcourue par des circulations menant aux accès secondaires du bâtiment.

Outil ouvert, modulaire et évolutif, le bâtiment est conçu pour s’adapter à toutes modifications de distribution ou d’organisation des services, la trame structurelle et de façade permettant de recomposer la disposition des bureaux sous toutes les formes. Chaque service dispose de son entrée accessible depuis le hall d’accueil et de sa circulation propre, ce qui le rend autonome en fonctionnement.

150 logements pour étudiants H&E – Toulouse

Le cahier des charges de la ZAC Borderouge était très exigeant, orientant les concepteurs vers une architecture contemporaine présentant des dispositions environnementales et innovantes. Le projet distribue les espaces à valeur sociale dans l’ensemble du bâtiment, connectant toutes les circulations à l’un d’eux, notamment des salons en double hauteur empilés qui investissent l’angle intérieur du plan en L. Ces éléments (salle de fitness, jardin d’hiver, foyer ou même lavomatique) deviennent des lieux clés qui servent la fluidité des flux, dynamisent tous les niveaux et émergent en façade. Les chambres, optimisées à travers une approche ergonomique, offrent aux étudiants confort et intimité.
Les façades sont traitées avec une isolation par l’extérieur, protégée par une vêture semi transparente constituée de plaques d’aluminium anodisé double face et perforé, dont certaines font office de brise-soleil motorisés. Ce traitement homogène est ponctué d’émergences ou de creux, correspondant aux espaces communs faisant l’objet de dispositions particulières.