Pôle Educatif de Tresses
Le projet répond aux enjeux du site : s’inscrire dans un parc, intégrer et mettre en valeur un château, installer un projet pédagogique et des équipements voués à l’enfance dans une architecture tournée vers la nature et en lien permanent avec le paysage.
Ancré dans son territoire, il utilise des matériaux et des savoir-faire locaux, favorise les mutualisations, envisage le réemploi, en s’inscrivant dans la démarche Bâtiments Durables en Nouvelle-Aquitaine (BDNA).
Bâtiment tertiaire – Zone d’activités Pédebert à Soorts-Hossegor
Le bâtiment et ses aménagements offriront à de jeunes entreprises un hébergement sur mesure par rapport à leurs besoins en bureaux, ressources et espaces événementiels ponctuels. Signal dans la zone d’activités Pédebert fortement axée sur le monde de la glisse, il sera un outil modulable et extensible pour une communauté ancrée dans la vie locale. Espace de travail ou d’échange, ce lieu de vie commune portera des valeurs d’innovation et d’écoresponsabilité.
Le projet mêle intimement architecture et paysage, ce dernier participant à la constitution des bâtiments et menant à des enchainements fluides et des contrastes heureux. Le bâtiment, compact, rassemble les espaces de travail sur des plateaux aux trames régulières aux deux étages, le RdC accueillant des espaces communs intérieurs qui s’étendent vers l’extérieur (parvis et esplanade événementielle appelée le Groundfloor). Une structure maçonnée (noyau central, dalles du RdC et R+1) stabilise un complexe en bois (structure et enveloppe), dont la trame file en extérieur pour former une treille support de végétaux qui protège les bureaux. Les extensions sont prévues sur la terrasse du R+2 et au Nord du bâtiment. L’ensemble fait appel à des ressources et des savoir-faire locaux.
Les aménagements extérieurs intègrent l’ensemble dans la forêt de pins qui caractérise le paysage environnant.
76 logements – Bruges Le Tasta
Ce projet s’inscrit dans le projet global de la phase 2 de la ZAC du Tasta, conçu par FLINT. Figure de proue du projet urbain et paysager, il ponctue le parc linéaire à proximité directe du lac.
Le jeu des volumes crée des séquences qui gomment l’horizontalité de l’implantation et du socle du parking semi-enterré, en proposant des variations de hauteurs jusqu’à l’émergence, qui ponctue l’angle stratégique. Tous les appartements sont traversants ou multi-orientés et disposent de belles vues dégagées vers le lac ou les parcs, ainsi que de très larges terrasses attenantes à un cellier semi-extérieur.
L’îlot intègre un parc privé à l’usage des habitants, qui monte graduellement vers la « terrasse des voisins », espace commun posé sur le socle du parking et donnant vers le lac.
Réhabilitation des façades de la résidence Le Voltaire – Talence
Au milieu d’un magnifique parc boisé, la résidence Le Voltaire réunit environ 400 familles dans quatre bâtiments dont 3 barres de 15 étages datant des années 1950, d’une architecture typique de la période de relogement de l’après-guerre. La réhabilitation des façades était urgente : certaines parties étaient quasiment délabrées, et l’ensemble s’imposait dans le paysage de Talence comme des falaises monochromes d’un beige fatigué.
Les études ont porté jusqu’au DCE sur plusieurs options incluant un volet ravalement, un volet amélioration des performances thermiques, et une mise aux normes et à neuf du bâtiment des locaux communs. Le choix des copropriétaires s’est porté sur le seul volet ravalement. Une étude colorimétrique a présenté trois thèmes, en vue d’un vote en assemblée générale.
Le projet révèle la complexité des découpes et des plans de façade, tout comme la variété des modénatures de cette architecture particulière, ainsi réconciliée avec la beauté du parc et l’environnement urbain.
Groupe Scolaire – Pisany
20 logements privés – Bordeaux
Sur la future place publique, la nef crée un signal avec son statut d’émergence (R+5) dans une séquence équilibrée. Son traitement architectural illustre ce statut, tout en reprenant le vocabulaire des serres : corps bâti étroit et élancé aux façades largement ouvertes et ajourées, sous une toiture à deux pentes partiellement transparente avec pignon sur rue, elle abrite un grand espace de distribution tourné vers la place et le jardin intérieur. Elle est une référence directe à l’atrium sous verrière qui organisait les espaces du garage Pelage, et dont elle reprend à peu près l’implantation sur le site.
Les façades des autres éléments bâtis sont traitées en maçonnerie enduites de teintes claires, où les ouvertures (baies vitrées ou loggias / terrasses) ont été pour la plupart regroupées dans de grands ensembles, faisant là aussi référence à l’architecture du garage Pelage.
Ce principe, où les ouvertures et les baies couplent les étages deux à deux, atténue le ressenti de l’échelle de l’opération. Dans le traitement de l’immeuble collectif, ce système de façade est continu, absorbant le pan coupé en plan à l’angle entre la rue Dulamon et le cours Balguerie-Stuttenberg, dans un seul et même jeu géométrique.
Les fonds de loggias, ainsi que les façades du R+4 du bâtiment collectif, qui est en retrait, sont traités en bardage de bois.
Ces bâtiments sont posés sur un rez-de-chaussée principalement occupé par le parc de stationnement, à l’exception du hall d’entrée sur la future place, d’un logement avec espace activité attenant sur l’angle rue Dulamon / cours Balguerie-Stuttenberg, et du RDC de la maison donnant sur la rue Bourbon.
A l’intérieur de l’îlot, ce socle est couvert par un jardin suspendu planté à l’usage des habitants de l’opération (jardins privés et aires de circulations communes partagées).
Groupe scolaire de Saint-Laurent sur Manoire
Le site de l’opération est inscrit dans un environnement déjà fortement composé et caractérisé, autour d’éléments patrimoniaux à l’architecture remarquable, dans un écrin paysager de grande qualité. Le groupe scolaire s’y insère en instaurant un dialogue respectueux des lieux, pour une coexistence sereine et équilibrée.
Le parvis, sous les grands arbres existants, est un lien connectant l’école aux circuits du bourg. Les volumes principaux du groupe scolaire correspondent aux ensembles programmatiques. Ils sont distribués par un système très simple : un hall, une galerie au rez-de-chaussée le long de sa façade Nord, et une galerie à l’unique étage, le long de sa façade Sud.
Le bâtiment ainsi articulé forme un U autour des cours qui sont bordées par ces volumes. Cela crée une protection réciproque entre les cours et l’extérieur. Le seul contact avec l’existant est situé entre le Périscolaire et l’aile Ouest, là où l’ancienne école se raccrochait. Les masses bâties sont équilibrées, le château et ses ailes restant l’élément prédominant du bourg.
Le projet reprend les matériaux existants sur site, dans un ordonnancement inversé : l’ardoise, en bas, habille le volume du périscolaire, et la pierre, en haut, celui de l’étage des élémentaires. Le restaurant est un simple volume blanc. Une série de poteaux en bastaings de bois crée les liaisons et articule les corps bâtis : support des façades vitrées, enclos du patio planté d’un arbre à l’angle Nord-Ouest, limite entre jardin et parvis, clôture plantée des zones techniques…
Le plan en forme de U tourné vers le Sud génère compacité et orientations favorables, de bonnes bases pour un bâtiment durable. Le projet est construit avec un mix de maçonnerie et de bois, et des isolants biosourcés, conférant au bâtiment une enveloppe thermique renforcée très efficace, et une bonne inertie intérieure. Pour un meilleur confort d’été, la ventilation naturelle, notamment nocturne, est facilitée.
L’architecture utilise un vocabulaire et des formes simples, sans gestuelle grandiloquente, en recherchant l’élégance du patrimoine local. Elle se veut généreuse en espaces bien éclairés, faciles à utiliser et toujours à l’échelle pour les acteurs essentiels de l’équipement : les enfants.
200 logements sociaux et privés – Ilot Ca1′ – ZAC de la Route de Toulouse – Bègles
La consultation, menée par DOMOFRANCE et PICHET sous l’égide de la ville de Bègles, de Bordeaux Métropole et de La FAB, inscrivait l’îlot dans une transition entre le quartier Terres Sud et les aménagements de la ZAC de la Route de Toulouse dont il est un des éléments principaux.
Le projet propose de créer un lien fort entre la nature existante et l’habitat, en reprenant les noues paysagères de Terres Sud, en préservant et dynamisant l’écosystème du lieu, et en faisant jaillir le paysage foisonnant du coeur d’îlot sur le parvis urbain donnant sur la voie de tram.
Les toitures restituent la végétation obérée par l’implantation des bâtiments, en proposant des usages aux habitants (aires de jeux, potagers, bosquets, lieux de contemplation…). Sur le front urbain, les logements sont disposés en immeubles villas avec rue centrale, largements ouverts sur le paysage et la ville. En coeur d’îlot, des appartements disposent tous d’un espace extérieur privé (loggias, terrasses) donnant sur le parc. Des jardinières à forte contenance permettent d’intégrer une végétation arbustive aux terrasses et de la faire foisonner sur les façades.
L’habitat est tourné vers la nature qui l’entoure et l’intègre, dans un équilibre généreux et paisible.
Groupe Scolaire – Carbon-Blanc
Ensemble piscine et logements – ZAC Saint-Jean Belcier – Bordeaux Euratlantique
L’ensemble du projet prend place sur le lot E de l’opération Saint-Jean Belcier Euratlantique, sur le boulevard urbain longeant la Garonne. Il rassemble un équipement sportif à l’échelle de la métropole (piscine avec bassin nordique de 50met bassin ludique intérieur), 168 logements, un restaurant de prestige, des kiosques marchands journaliers, un lieu de bien-être et de fitness et un café de quartier.
Tout en préservant le confort et l’intimité de tous les composants du programme, le projet exalte le rapport au site exceptionnel, en privilégiant les vues sur le fleuve et en créant des liens entre les espaces urbains environnants (boulevard urbain, circulations douces, place de quartier…).
La forme complexe de la parcelle incite à créer un effet de proue côté entrée de ville, et à varier les traitements architecturaux pour créer des transitions avec les bâtiments environnants. Ainsi les volumes verticaux glissent les uns contre les autres, et les strates horizontales insèrent les terrasses et le bassin pour définir un lieu voué au plaisir et au sport.